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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 22:32

AOCOF 2009-02-21

Ce n’est pas un samedi comme les autres ; celui du 21/02/2009 a ceci de particulier qu’il va regrouper, le temps d’une demi-journée, la communauté comorienne. En effet, à l’occasion de la journée culturelle de l’Association des Originaires des Comores en France(AOCOF), la communauté s’est donnée rendez-vous à Bussy Saint Georges ( 77). L’objectif est de montrer,  une fois encore, que malgré un  sang qui pâlit, par la force des choses – effort d’intégration aidant – les pas qui rythment nos danses folkloriques restent invariablement colorés : l’innéité de la danse.

 Alors, ici, on se donne l’accolade ; là-bas on s’esclaffe ; là-bas encore on s’enquiert  des dernières nouvelles du pays ; là-bas encore, on s’informe des derniers projets  ainsi que de leur évolution au pays. Ensuite, vient le moment tant attendu : la succession des diverses danses traditionnelles tant féminines que masculines.


Zoom sur le Tari


Genre de danse, qui puise son substratum dans les traditions yéménites et iraniennes, le Tari est  particulièrement apprécié par la femme comorienne, en ceci qu’il la valorise à travers une tenue  traditionnelle circonstancielle  deux  pièces. Le Tari  reste exclusivement féminin. C’est assises ou debout, en cercle, munies de leurs tambourins qui raisonnent par les percussions palmaires, qu’elles exécutent un mouvement latéral synchrone. Un cercle au milieu duquel une chanteuse à la voix tout aussi gracieuse officie en comorien.

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commentaires

H
bel article agréable à déguster à tête réposée. Il manque juste la partie "hommage consacré à l'orchestre joujou des Comores" pour que le compte rendu soit complet. Mais je pense que tu étais déjà parti. En tout cas c'était un bel hommage nostalgique et mérité.<br /> Quel talent journalistique !<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> Halidi
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