Le bateau français équipé d’un robot télécommandé pour rechercher les boîtes noires de l’Airbus A310 de Yemenia, qui s’était abîmé le 30 juin près des Comores, faisant 152 morts, est arrivé sur zone jeudi.
Photo prise durant les recherches pour localiser l’avion de
Yemenia qui s’est abîmé en mer, le 4 juillet 2009 © AFP "
Les enquêteurs yéménites et français sont présents à Moroni, auprès de leurs collègues comoriens. Ils vont embarquer à bord du bateau équipé d’un robot télécommandé qui a été affrété par le
Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) et qui sera utilisé pour rechercher les enregistreurs de vol et les remonter à la surface", explique un communiqué du ministère français des
Affaires étrangères. Après une escale mercredi à Mayotte, le navire "est arrivé sur zone aujourd’hui".
Après la remontée des enregistreurs, les enquêteurs travailleront ensemble à extraire leur contenu dans les laboratoires spécialisés du BEA au
Bourget, près de Paris. Le BEA est chargé de l’enquête technique sur ce crash.
Par ailleurs, Christine Robichon, ambassadrice chargée des relations avec les familles des victimes du vol IY 626, qui s’est rendue à Sanaa les
16 et 17 août, a confirmé lors de ses entretiens avec les autorités yéménites "la détermination de la France à tout mettre en oeuvre pour établir les causes de l’accident", selon le
communiqué.
L’état de l’Airbus de Yemenia, qui ne répondait pas aux normes de sécurité européennes, avait rapidement été avancé pour expliquer
la catastrophe. Mais cette thèse n’a pour l’instant pas été validée par l’enquête. Les passagers, qui arrivaient de France et se rendaient aux Comores, avaient
changé d’avion et embarqué dans l’Airbus A-310 lors d’une escale à Sanaa. Seule une adolescente vivant en France, Bahia Bakari, était ressortie vivante de la catastrophe.
Source: RFO