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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 23:31
Comme chaque année, nous comptons nous retrouver le 19/02/2011 à Bussy Saint Georges, à l'occasion de la journée culturelle de l'AOCoF.
 
Lieu: salle Maurice Khoel, place  de la Mairie
Programme:
 *le tournoi de football (10 h 14 h 30) puis exposé sur un sujet concernant notre société ouanienne .
  
* Tari, chigoma, wadaha, biwou et soirée dansante.
 
Pour tout renseignement contacter l'aocof  à l'adresse suivante: aocofiledefrance@gmail.com
 
Au plaisir de vous compter parmi nous.
 
 
Pour l'AOCoF
Président AHMED Toilhati  
 
 
 
 





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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 11:01

 

 

nasser massou 096Pour nous tous, ce fut une période assez courte que les trentes jours du Ramadan; assez courte par ce qu'elle est celle du pardon, du partage, de l'écoute, du parcours du droit-chemin éclairé. Bonne fête de l'Aïd.

Que Dieu nous accorde sa paix, sa grâce et sa miséricorde.

                                                                                                                        Amen

                                                                Darkaoui

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 22:56

MEDINA FESTIVAL 2010

Une initiative citoyenne prometteuse

Traditionnellement,  à Ndzouani, la période juillet-Août  correspond à celle des  festivités inhérentes aux mariages ; ce mois de juillet 2010 ne fit pas exception, à ceci près qu’il  vit  en même temps le Medina festival, 3 eme édition du genre.Djoe-fils.jpg

Ce festival, concocté par Mr Mohamed Mansoib (Alias Pompidou) avec la participation cette année d’artistes de renom, enflamma pendant  48 heures Mutsamudu  puis Ouani respectivement le 23 et 24 juillet. Plus de 4000 spectateurs répondirent « présents ». Incontestablement, le spectacle en valait le détour. Venus de la Réunion, de Madagascar, de Mayotte, de Mohéli et d’Anjouan, la brochette d’artistes triés sur le volet,  enchantèrent nos oreilles.

Jerry-Marcoss.jpgEn effet ce festival, né d’une initiative personnelle (la paternité revenant à Mansoib Mohamed), et qui se voulait n’être qu’une sympathique manifestation d’animation pour vacanciers, semble parti pour prendre une dimension extra-locale  (dépassant la sphère ouanienne). Preuves, s’il était besoin et comme me le confiait le père du Médina Festival, les appels d’acteurs du monde culturel de Ndzouani qui ne comprenaient pas le choix des seules deux  villes (Ouani et Mutsamudu), y voyant parfois même un financement public  privilégié et orienté. Il n’en est rien de tout cela. Et l’intérêt manifeste que portent les Grand-comoriens, les Réunionnais et les Mahorais sur l’événement lui donne une dimension extra-anjouanaise. Il est fort à parier ; voire même de l’intérêt des autorités publiques compétentes ; que d’une échelle locale, la fête prendra très vite une ampleur nationale voire régionale. La seule réserve, pour ce qui est de son extension nationale, réside sur son financement, dans un pays où le soutien des pouvoirs publics en matière d’éducation et de santé se révèle déjà plus que défaillant. Cette initiative « individuelle et citoyenne » a le fort mérite de pointer une réalité : le rayonnement de la ville voire du pays revient d’abord l’affaire de tout un chacun, car  l’aide n’est pas la solution ; elle est le problème. De même qu’elle est source de paresse et terreau de corruption chez les dirigeants du pays, elle installe les associations et les initiatives citoyenne dans une posture d’attente.

Un public en liesse

Tant à Mutsamudu qu’à Ouani, les aventuriers du son et de la scène combineront toute sorte de rythme musical d’océan indien abolissant les distances géographiques.Medina-festival-2010-copie-1.jpg Et c’est un public conquis, tapant dans les mains, et ne formant plus qu’un avec la scène.  De 20 heures à 4 heures  du matin, tour à tour Lathéral, Balandra, … Djoe Fils et bien sûr Jerry Marcoss tiendront un public excité parfois plongé dans un état d’hystérie que seule la magie de la musique connait le secret ; cela sans aucun débordement. Il est vrai que l’insécurité a été réduite à son niveau le plus bas par la présence des agents de la sécurité publique.

La promesse-post-show de présence à la prochaine édition lancée par Lathéral laisse présager un grand succès pour l’édition 2011 dont vous êtes priés de noter la date : 22 juillet 2011. En revanche, et les organisateurs en sont conscients, il convient dès à présent de se préoccuper du problème qui risque de se poser aux prochaines éditions (de par le succès grandissant de ce type de festival), et qui est celui de la sécurité  liée  à l’exiguïté des lieux.

                                                                                              Darkaoui

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 19:57

chihabi.1267933477.jpg

Que dire de la musique comorienne ? Volcanique, comme sa terre, déchirée entre archipel et continent, donc traversée par des filons insoupçonnés et des influences trop nombreuses pour être clairement définie. S’il y a un bout par laquelle la prendre, c’est par Abou Chihabi. Plus mpvandzi que folkeux traditionnel, l’homme qui a forgé le concept de “folkomore” est le visage sonore de son pays depuis un demi-siècle. On peut l’appeler le Dylan de Moroni et on aurait pas totalement tort.

Sa musique “de voyages, d’ouverture” vient des Comores mais prend ses racines dans toute l’Afrique de l’est. Résultat, un lyrisme unique, une dextérité à la gratte forgée autant dans les écoles africaine et jamaïcaine que dans une jeunesse passée sur une île remplie de sonorités omniprésentes. Un côté revendicateur, aussi, dénonciateur d’injustices sociales avec un sourire en coin, et un enrobage mélancolique, cette saudade typiquement brésilienne transposée aux ambiances de l’océan Indien.

Abou Chihabi a traversé l’histoire de son île. Il a écrit l’hymne nationale de son pays. Il en a été chassé par un coup d’Etat. Il a traîné sa tristesse et sa colère sur les routes du Kenya et de Tanzanie. Il s’est fait un nom dans cet exil. Il s’en fera un plus grand encore en France, où il pose éventuellement ses valises. Il a été récompensé par RFI, participé à trop de festivals pour s’en souvenir. Il était à la première Fête de la Musique en 1983, entre Jack et Danièle.

Et puis surtout, Abou Chihabi est l’arbre qui cache la forêt de la musique comorienne. Derrière lui, le twarab, le mgodro, la jeune scène rap de l’archipel, pleins de courants un peu cachées qui évoluent sous la surface dans ce paysage sonore comorien que la journaliste Soeuf Elbadawi qualifie, avec assez de classe, d’“élastique, qui s’étire, s’attarde, mélange volontairement les temps”. 

Abou Chihabi - Upepo do Wani Baliya

Extrait de l’album Folkomor Ocean (1997) sortir sur Playa Sound – site
                                         
                                                                          Source: bloglemonde
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 16:18

                                                                                                          LIBRES OPINIONS

                                                                                                          Lundi 18 janvier 2010

 

 

 

 

            Haïti accablé,

 

 

Le tremblement de terre qui s’est produit en Haïti aura fait des dizaines de milliers de morts et des millions de sans abri, dans le pays le plus pauvre du continent américain. D’une superficie supérieure de 10% à celle de la Champagne-Ardenne, ce pays compte un peu plus de 9 millions d’habitants, soit plus de 6 fois notre région. Port au Prince, la capitale, compte 2,3 millions d’habitants et c’est elle qui a été le plus touché. En Haïti, 80% des habitants vivent avec à peine 1,50 euros par jour et le taux de chômage atteint 65%. Cela nous amène à relativiser nos problèmes personnels et collectifs. Le monde entier fait preuve d’un immense élan de solidarité envers ce pays où riches et pauvres, puissants et faibles ont été également touchés. Ce qui est très encourageant c’est que les grands pays semblent vouloir se coordonner et agir ensemble. Il n’y a pas de place pour des luttes d’influence. Tous les haïtiens sont des êtres humains à égalité de droits et de devoirs avec chaque autre être humain. Il faut donc les aider au maximum, comme on aiderait notre famille, mais il ne faut en aucun cas les soumettre par l’assistance. Notre premier devoir, une fois les morts enterrés et les conditions de vie rétablies, c’est de les aider à s’assumer de manière autonome. Ce pays francophone fait partie de notre culture et de notre histoire. Sous domination espagnole jusqu’en 1697, puis française, Haïti a été la première république noire indépendante en 1804 après la défaite du corps expéditionnaire de Napoléon qui voulait y rétablir l’esclavage aboli par la Révolution française. Le pays a subi les méfaits de la dictature avec François Duvalier et son fils Jean-Claude de 1957 à 1986. Surnommé « Papa Doc » il aura fait régner la terreur avec sa milice « les tontons macoutes » qui ne touchaient aucun salaire mais vivaient du racket et du crime organisé. C’était le Racisme de la négritude au détriment des mulâtres.

« La Croix » titre : « Ségné vin sové nou ! »(Seigneur viens nous sauver) : ce cri monte d’un peuple épuisé ». Comme l’explique le Père Gilles Danroc, qui a vécu 20 ans en Haïti  « Ce peuple est né au forceps, dans le malheur. Il a connu l’arrachement à l’Afrique, l’esclavage, la colonisation. Il a du reconstituer une langue, une religion- le vaudou. C’est un peuple qui a l’habitude du malheur, qui vit dans le temps brisé des catastrophes ». Dans « Marianne » Jean-François Kahn écrit : « Frappée par tous les malheurs de la terre, l’île d’Haïti fait sinon douter de l’existence de Dieu, au moins de celle de la sagesse de la divine providence. Aucun pays n’a été sans doute plus marqué par un héroïsme toujours recommencé et un drame permanent que cette petite nation : fulgurance de créativités artistiques et littéraires et de tragédies épouvantables de toute nature. Comme une sorte d’acharnement du destin. »Devant une telle catastrophe humaine, nous devons nous remettre en cause et relativiser nos problèmes. Nous devons comprendre que nous avons besoin de plus de justice et de solidarité, et que tout est précaire. Comment vivre heureux à côté de personnes accablées par le malheur ? Comment s’estimer protégé par son argent ? Il nous faut garder toujours intacte notre capacité à s’indigner et à dénoncer ce qui est une atteinte à la dignité humaine et au droit de chaque homme à vivre libre et décemment. Ce qui arrive à Haïti peut arriver à chacun de nous. Comment réagirions-nous dans une telle situation ?

 

                                                                                              Jacques JEANTEUR                                                                                                                             Conseiller Régional MODEM

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 22:12

Comme on pouvait le craindre, le recours formé par le Football Club de Ouani, n'a rien donné. Déboutée de leur appel, la communauté sportive de Ouani, doit prendre son mal en patience pour voir une équipe évoluer en première division du championnat de football. Le FCO en s'offrant une rétrogradation en 3 ème division vient de décourager plus d'un, et nous amène, tous, à réfléchirsur le processus de fléchissement socio-culturel qui touche la jeunesse ouanienne.
                                                  Darkaoui

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:39

Le FCO vient de faire appel de la décision du district de Ndzouani, aux instances supérieures de la ligue comorienne.
Voici quelques temps, j’alertais :

Face à la tentation de molester adversaires ou corps arbitral rendue quasi incoercible par des structures dépassées de très loin, exhortons le public d’Ouani à rester digne, envers ceux-ci ; qu’il n’allume pas l’étincelle qui mettrait le feu au poudre.

Il semble que l’on ne soit pas passé loin de cela ; fort heureusement sans atteinte de l’intégrité de l’arbitre; celui-ci ayant bénéficié de la protection des dirigeant du FCO.
Rappel des faits : Sur contestation d’une décision arbitrale lors de la rencontre qui opposait le FCO à l’Etoile d’Or, il y a un peu plus d’un mois, les choses se seraient mal tournées.
Le district prononce alors, à l'encontre du FCO, un an de suspension de toute compétition y compris la coupe des Comores. De plus, au moins deux joueurs  (un défenseur central et un attaquant) se voient écoper de la même sanction. « Le roi fort semble avoir dans son collimateur le FCO », se désole un membre du staff technique et très proche du dossier. "Nous ne pensons pas que la sanction soit mesurée, et soumettons l'affaire à une autre juridiction", précise la même source.
Darkaoui

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 23:01
'Ide al moubaarak.
bonne santé et longue vie
Darkaoui
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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 20:45
Un an de suspension de toute compétition pour le FCO, telle est la sanction qui vient de frapper cette équipe que nous avons tant soutenue. De source proche de l'encadrement technique, outre cette suspension, quatre joueurs viennent d'écoper de quatre ans d'interdiction de toute compétition. Nous vous tenons informer de cette triste affaire.
                                                     Darkaoui
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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 18:58
"La commission d'enquête confirme que les travaux de recherche ont débuté le 20 août dans la nuit. Des éléments de l'épave ont été identifiés. Les corps de six victimes ont été retrouvés et remontés à bord du bateau EDT ARES. Les travaux continuent". Par ce communiqué laconique signé de l'enquêteur Principal Ali Abdou Mohamed, l'émotion née du crash de l'Airbus A310 de Yemenia qui s'était abîmé le 30 juin près des Comores, refait surface.

Les deux boîtes noires de l'Airbus de la compagnie yéménite avaient été localisées le 6 août. Le bateau français EDT ARES est arrivé sur place jeudi pour tenter de repêcher les deux enregistreurs, dans une zone où la profondeur moyenne est d'environ 1.200 mètres.

                                                                               Source Alwatwan
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