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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 09:28

Je vous propose ici les propos du secrétaire d'Etat à l'outre-mer,  Yves Jégo -- alors en déplacement depuis une semaine en Guadeloupe -- recueillis par Anne-Laure Barret du JDD.
Aux dernières nouvelles, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer quitte aujourd'hui la Guadeloupe pour Paris, sans avoir réussi à résoudre le problème des outre-marins.

dimanche 8 février 2009

Alors que la Guadeloupe est paralysée depuis vingt jours par une grève générale et que la tension gagne la Martinique, Yves Jégo, le Secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer, sur place depuis une semaine, estime qu’un accord entre le collectif de syndicats LKP contre la vie chère, à l’origine du mouvement, et les syndicats patronaux pourrait être trouvé.

Le JDD : A-t-on une chance de voir les négociations aboutir ce week-end ?

Yves Jégo : Depuis hier (vendredi ndlr), j’ai le sentiment que les négociations accélèrent. Je n’aurais jamais cru possible, en arrivant, de réunir dans une même salle l’ensemble des partenaires sociaux, patrons et salariés, de l’île. Cela n’était jamais arrivé. Les partenaires sociaux m’ont promis qu’on ne sortirait pas de la réunion sans un accord interprofessionnel d’augmentation des salaires au-delà de tous les accords. Je me donne neuf mois pour que les mesures qui viennent d’être prises ou vont l’être soient opérationnelles. Je m’engage à revenir ici chaque mois pour rendre des comptes aux Guadeloupéens.

Le JDD : Vu de métropole, on a le sentiment que les choses traînent. La venue du premier ministre ou du président pourrait-elle débloquer la situation ?

Yves Jégo : Je suis chargé de l’Outre-Mer au gouvernement. Si ce n’est pas moi qui fais ce travail, qui peut le faire ? L’Etat n’est pas au centre du problème guadeloupéen : toutes les propositions de l’Etat, comme la mise en place rapide du RSA ou l’ajustement de l’allocation logement sur la métropole, ont été acceptés. La vraie difficulté, c’est le déchirement de la société guadeloupéenne. L’histoire de la colonisation et de l’esclavage remontent à la surface.

Le JDD : Pourquoi la vie est-elle si chère en Guadeloupe ?

Yves Jégo : Personne n’est capable de me l’expliquer vraiment. Il est certes normal que l’éloignement ait un impact sur les prix mais il est surprenant que certains prélèvent des marges qui paraissent indues. Je veux démonter toute la chaîne de distribution pour savoir où sont les prélèvements abusifs. Il faut faire jouer la concurrence et, au besoin, casser les monopoles.

Le JDD : Le prix de l’essence va-t-il baisser ?

Yves Jégo : Le Premier Ministre a fait pression sur les compagnies pétrolières pour qu’elles prélèvent sur leurs marges, comme le demandent les syndicats guadeloupéens. Les nouveaux tarifs seront annoncés dès lundi. Les marges de manœuvres ne sont pas infinies mais les compagnies pétrolières ont accepté de faire des efforts.

Le système de fixation du prix du carburant est complètement faussé. Ici, l’Etat ne prélève aucune taxe. Ce sont donc les compagnies pétrolières qui déterminent le prix de l’essence. Les seules taxes prélevées sont celles de la Région. J’ai fait diligenter une mission d’inspection qui regarde en détail depuis décembre le système de distribution. Le rapport me sera rendu à la fin du mois de février et ensuite tout le système sera remis à plat. Mais il y a un évidemment un vrai problème de transparence et même un questionnement sur un enrichissement sans cause des compagnies pétrolières. Tout cela pourrait se terminer par une action judicaire de l’Etat contre les compagnies pétrolières. Si l’on s’aperçoit que de l’argent a été prélevé indûment, il sera rendu aux Guadeloupéens par le biais d’un fonds de formation professionnelle dont ils bénéficieront.

Le JDD : Qu’avez-vous à dire aux Martiniquais, eux aussi en grève ?

Yves Jégo : Je suis la situation en Martinique heure par heure en lien avec le Préfet. Il y a une égalité de traitement entre les territoires donc nous appliquerons en Martinique les mêmes mesures sociales qu’en Guadeloupe. Il faudra également que le monde de l’entreprise fasse des efforts. Mais les rapports sociaux me semblent moins violents en Martinique. Ma responsabilité porte sur l’Outre-Mer dans son ensemble et je ne veux oublier aucun territoire.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 17:56

Un homme politique doit être sincère

P

oint de fatalité de la sujétion . Jeunesse ! Jeunesse ! Jeunesse ! Appropriez-vous votre avenir au sein de la République. Point de crainte non fondée. Personne ne peut se substituer à vous pour faire le choix de votre avenir institutionnel. Je vous le dis, personne ! Les actions des autorités comoriennes  répondent à des convenances diplomatiques  des deux pays.  Elles ne doivent en rien être source de précipitation dans votre choix. Ce dernier  sera exempt de remords, s’il vous est suffisamment éclairé. Jeunesse, faites votre choix,  mais un choix éclairé. Il n’y a consentement éclairé que si tout est mis en œuvre pour rendre le choix libre. Or, aujourd’hui, le politique n’œuvre en rien pour vous offrir une telle liberté. Je soutiens et crois fort qu’un politique doit être sincère. Ce qui ne semble pas être l’apanage de beaucoup de nos acteurs politiques à Mayotte,  s’impose à eux, aujourd’hui,  plus que jamais, car nous engageons notre responsabilité aujourd’hui, pour l’Avenir de nos enfants chez eux à Mayotte.  Beaucoup d’élus mahorais ne semblent pas avoir pris la mesure de la responsabilité qui leur incombe en occultant consciemment ou inconsciemment le contenu de ce qui est convenu d’appeler le Pacte  pour la départementalisation de Mayotte.

Un  "oui" à forte connotation carriériste

L’unité des acteurs politiques mahorais de tout bord − MDM force d’alternance à part−  a bien quelque chose d’impensable, il y a encore quelques mois ! Socialistes, UMP, MDM, … dans une cette coalition aussi  acrobatique qu’incohérente, soulève quelques questions :

1/ le "oui" est-il sérieusement  menacé ?                            

Ce n’est pas ce qui apparaît au vue de ce qui est mis en œuvre, puisque le Préfet Denis Robin ;  sur une interview  récente sur RFO, de façon assez subliminale ;  a laissé entendre le contraire.

2/ le "oui " étant alors acquis, que peut cacher une telle coalition ?

A l’instar du MDM force d’alternance, pourquoi les partis politiques du pays ne se sont pas engagés individuellement dans  la campagne pour le « oui ». La raison est bien simple. C’est de pacte en accord secret qu’il faut comprendre cette unité de façade. Cinq sièges  font l’objet de convoitises : deux au palais Bourbon (sénat), un à l’Hôtel Banana (présidence du conseil général et régional bientôt) et très probablement deux à l’assemblée nationale. A l’évidence, tout acteur politique qui se hasarderait  à émettre la moindre critique s’éliminerait de lui-même de la course à l’un  de ses sièges ; mais encore mieux, il y a fort à parier que certains accords secrets, entre ces divers acteurs de partis politiques régissent le partage des sièges. L’opportunisme a ceci de cynique : le court terme enferme le long terme. Un tel accord, est loin de faire l’affaire du MDM force d’alternance détenteur du seul siège à l’assemblé nationale (…).

Ce "va-t-en oui", de nature politicienne, est purement et simplement carriériste.

Pourtant, le pacte est tout sauf un projet d’avenir serein pour le mahorais de basse ou moyenne catégorie. Il a du bon et surtout beaucoup de moins bon. Personne ne peut prétendre − avec le discernement sérieux – que la consolidation d’une union ancienne, justifie autant de sacrifices unilatéraux. Le mahorais se départementaliserait  plus par les devoirs et contraintes que par les droits, notamment les droits sociaux. Les effets bénéfiques recherchés dans ce processus de la départementalisation, telles que la préservation de la structure familiale mahoraise et la préservation de la culture mahoraise, ne verront pas le jour de si bonne heure. Plus que jamais, le mahorais sera contraint, d’une part , de partir à la pêche des avantages sociaux (qui ne seront effectifs à Mayotte que dans environ 25 ans !), et,  d’autre part, de fuir les charges nouvelles qui vont peser sur lui. Un tel procédé garantira de fait, l’émoussement progressif des us et coutumes, ainsi que la culture mahoraise.

J’accuse

J’accuse, pour l’ensemble de ces raisons, les principaux acteurs politiques à Mayotte, d’adopter une posture malsaine pour des intérêts purement individuels ;

J’accuse, les principaux acteurs politiques à Mayotte de vouloir volontairement faire porter une charge lourde pour les prochaines générations devant une départementalisation mal préparée et acquise à la hâte ;

J’accuse, les principaux acteurs politiques à Mayotte de confondre volontairement  solidarité nationale avec la solidarité familiale, et de faire porter une charge de plomb aux générations proches, en leur demandant de commencer le financement des avantages sociaux de demain, aujourd’hui.

Pour ces trois raisons, le 29 mars 2009, j’appelle mes concitoyens à opter pour le vote blanc.

                                                                                                              Darkaoui le 30/01/2009

 

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 00:21
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 00:15

A quelques semaines du référendum portant détermination statutaire de Mayotte, c’est de conférence en appel à l’unité nationale – à Ngazidja – que les partisans de la ligne dogmatique tentent de « sensibiliser l’opinion [grand-comorien] et interpeller les autorités politiques de l’urgence des initiatives à prendre pour stopper le compte à rebours de la désagrégation des Comores » ; et comme toujours, avec des propos non dénués de mépris à l’égard de la population mahoraise. Pour eux « l’organisation par la France de cette consultation sur une partie de [leur] territoire » représente un « danger mortel pour le pays ». Le discours est ainsi rodé.

Le 29 mars 2009, jour dudit référendum à Mayotte, et la coïncidence est de taille − en guise de pansement de la dislocation de la feue République Fédérale Islamique des Comores − un avant projet de loi portant révision de la constitution de l’Union des Comores, sera soumis, par voie référendaire, à l’approbation de la population de l’Union des Comores. Dans ce-dit avant projet, Mayotte y est citée directement ou indirectement ; notamment en son Article 7-1 et Article 7-2. Il y est annoncé, sous forme de mise en garde, que les partisans du « oui » à Mayotte (ils deviennent de fait, auteurs d’acte et  propos de nature à porter atteinte à l’intégrité territoriale et à l’unité Nationale), encourent la peine criminelle maximale prévue par le code pénal (…).

                                                                                              Darkaoui

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 22:23
Paris, 14 janvier 2009 (AFP - 13h53)

Le Conseil des ministres a entériné mercredi la proposition du gouvernement d’organiser le 29 mars prochain un référendum sur la départementalisation de l’île de Mayotte, a rapporté le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

"Les habitants de Mayotte ont exprimé à plusieurs reprises leur choix de rester au sein de la République et ont souhaité que Mayotte devienne un département d’outre-mer (…) la consultation qui sera organisée le 29 mars donnera la parole aux électeurs", a déclaré M. Chatel en rendant compte à la presse des travaux du Conseil.

Aujourd’hui collectivité départementale, Mayotte pourrait devenir à la faveur de ce scrutin le cinquième département d’outre-mer et le 101ème département français.

Si elle approuvée, cette départementalisation sera "adaptée et progressive", a expliqué Luc Chatel, précisant qu’elle respecterait "un juste équilibre entre le respect de l’identité de Mayotte et son évolution économique et sociale".

"C’est un moment historique pour Mayotte, qui va pouvoir se prononcer librement pour choisir son mode d’organisation pour les années qui viennent", s’est pour sa part réjoui à l’issue du Conseil le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer Yves Jégo.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 17:41

Interrogé sur la question mahoraise, et précisément sur le référendum de Mars prochain traitant de l’évolution statutaire de Mayotte,  lors d’une conférence de presse tenue au Palais de Beit-Salam, le jeudi 8 janvier 2009, le Président Sambi, a laissé entendre que  « c’est la loi du plus fort qui a pris le dessus sur la concertation ou le droit international » et de dire   « que cette consultation ait lieu ou pas, le résultat est le même pour moi, mon gouvernement et le peuple comorien : elle est nulle et non avenue, comme elle l’est pour l’Onu et toutes les organisations internationales qui reconnaissent la souveraineté des Comores sur un archipel de quatre îles, dont Mayotte ».

 

                                                             Darkaoui

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 23:15

Référendum : L’épée de Damoclès de la question posée

Au cours d’un voyage de deux jours  (7 et 8 janvier 2009) à Mayotte − voyage dédié à la campagne d’explication de la "feuille de route" du gouvernement, tendant à faire de la collectivité départemental un département d’outre mer (DOM) −  le secrétaire d’Etat à l’Outre mer, Yves Jégo, a d’abord voulu rendre visite au centre de rétention administratif (CRA) de Pamandzi ; celui-là-même qui a fait la une des médias du continent. Les journalistes, faisant partie du voyage, ont pu constater, une fois le terrain préparé (diront certains), que le CRA  était quasi désert d’immigrés clandestins.

Ensuite, s’exprimant sur l’avenir institutionnel de l’île et sur la "feuille de route" du gouvernement, le secrétaire d’Etat a semblé défendre − non sans arrière-pensée − un principe simple : une île, une collectivité, une assemblée. En effet, les choses se précisent à l’annonce de la question qui sera posée aux mahorais : "Approuvez-vous la transformation de Mayotte en Collectivité unique, appelée département, régie par l’Art 73 de la constitution, exerçant les compétences dévolues aux département et régions ?" et de rajouter qu’à travers cette question, Mayotte fera école en matière de "simplification administrative" et que les quatre DOM actuels devaient aussi être dotés d’une assemblée unique à terme, tout en reconnaissant que cela ne pourra se faire qu’après consultation des populations. En d’autre terme, un tel DOM pourra accepter ladite assemblée unique pendant que tel  autre la rejette, conservant en définitif ses deux assemblées: étonnant non ?!  Pour une république qui se simplifie…!

La question posée aux mahorais prend bien l’aspect d’une épée de Damoclès :

Il est incontestable qu’elle appelle  la population mahoraise à se prononcer pour une départementalisation ; et nul doute que les mahorais le confirmeront encore une fois. En revanche ; et c’est là le point essentiel de la question ; elle entérine définitivement l’adoption d’une seule assemblée, ce qui n’est pas effectif dans aucun autre DOM : ce qui sera un libre choix pour les autres populations DOM devient une obligation par ricochet à Mayotte. Pourvu que, ce qui est pour Yves Jégo "un principe simple", ne s’avère un traquenard demain(…). Il est toujours bon de se demander pourquoi le gouvernement s’acharne à nous orienter vers un tel choix : est-ce pour des raisons pratiques et économiques ou parce qu’il estime que nous n’avons pas la compétence humaine pour assumer les responsabilités incombant à une région d’outre mer ? Ce dont on est certain, c’est que la simplicité administrative évoquée pourra devenir une spécificité du DOM Mayotte.

                                                                                                                             Darkaoui  le 09/01/2009

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 13:37

Certains lecteurs du site ont exprimé un intérêt particulier− non soupçonné initialement− de comprendre l’histoire des quatre îles ; en effet je n’avais pas imaginé,  et je fais mon mea culpa,  que je m’adressais non seulement  aux "avertis" de l’archipel des Comores  mais aussi aux "novices" et qu’en ce sens je dois aux derniers  une petite note explicative de la chose. Je ne prétends pas être historien.

Jusqu’en 1886 − date de la mise sous protectorat français − l’histoire des quatre îles ; que sont donc Mayotte (Maoré*), Anjouan (Ndzouani*), Mohéli (Moili*) et la Grande Comore (Ngazidja*), situées dans l’Océan Indien, à mi-parcours d’une ligne reliant l’extrême nord-ouest malgache et la pointe Nord du Mozambique et d’une superficie totale de 2235 km² ; sera marquée par des influences diverses et variées (Perses, Arabes, Bantous, Européens, Malgaches…). Des conflits d’intérêt pouvaient opposer  les unes aux autres. Mais aussi des rapprochements stratégiques, ont pu s’opérer entre elles , face aux menaces maritimes (pirates européens et Betsimisaraka venus de Madagascar).

A partir de juillet 1975 ; suite à la consultation de la population des quatre îles pour leur indépendance ; elles vont connaître une destinée institutionnelle différente. Maoré s’isolera des trois autres pour rester dans le giron de la république française ; les trois autres accédant à leur indépendance, constitueront l’Etat comorien.  Sans cesse, le nouvel Etat réclamera, auprès de la France mais également auprès des instances internationales (OUA , l’actuelle Unité Africaine ; ONU…) le retour de ce qu’il appelle son territoire occupé. Maoré, par la voix de ses acteurs  politiques (mahorais**  et non-mahorais), clame haut et fort son intention de se voir doter  d’un statut de Département d’Outre Mer,  seule garantie selon ces-mêmes acteurs de ne pas être abandonnés par la France.
Lire Réflexion sur «  le cas Mayotte », Pour la suite.

*  Appellation locale

**  Adjectif de Mayotte et désigne aussi l’habitant de Mayotte.

dimanche 4 janvier 2009                                         Darkaoui

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 22:37

Voici que nous venons d'achever une année 2008 marquée par des incertitudes,
une année 2008 assez rude pour certains d'entre nous.

Gardons notre courage et notre force, afin d'avoir raison de 2009. Que nos entreprises connaissent les succès d'envergure.
Mais de tout celà, rien n'est noossible sans une très bonne santé; alors je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne santé; une très heureuse année 2009, couverte de succès, de prospérité et d'amour.
                                                                                            Darkaoui

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 22:06

Dans la perspective d'un référendum à Mayotte, susceptible de traiter du devenir statutaire de cette île, je mets en ligne un sondage informel, aux seules fins de nourrir le débat. Merci de bien vouloir y participer en vous reportant au site suivant: http://darkaoui97.free.fr/
                                                                                       Darkaoui

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